Câest-à -dire des feuillants qui sont au ministère et conseillent le roi ; ils sont divisés avec les feuillants laméthistes (ou fayettistes) partisans dâune guerre limitée qui permettrait à Lafayette victorieux de renforcer sa position, tout en renforçant la monarchie constitutionnelle en chassant les jacobins. Ce document a été mis à jour le 21/10/2011 Les droits de douane et les péages sont supprimés à l'intérieur de la France, favorisant le commerce. George Rudé. Dans la soirée, à la demande de la commune de Paris, La Fayette arrive également à Versailles. Ãconomie. Les cahiers de doléances évoquent lâ« amour paternel » évoquent « un roi juste et bienfaisant comme un père au milieu de ses enfants », « un père chéri de ses enfants est bien assuré de leur secours », « le père du peuple et régénérateur de la France » ; cité par Pierre Goubert et Michel Denis, C'est pourquoi ces deux journées sont fréquemment connues sous le nom de «. Ayant compris que pour vaincre, la Révolution ne pouvait se passer du concours du peuple, ils réussissent à gagner à leur cause ce Paris populaire, fait dâouvriers, dâartisans, de boutiquiers[125], et sont prêts à prendre des mesures d'exception pour sauver la Patrie. à l'initiative du Comité permanent des électeurs de l'Hôtel de Ville, une milice bourgeoise, appuyée par Mirabeau à l'Assemblée, se forme pour la défense de la capitale[44]. Dans la même journée, le président de la constituante Mounier va à nouveau demander que Louis XVI promulgue la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et les lois du 4 et du 26 août abolissant la société d'ordres. La France en cet automne de 1791 nâest menacée par aucune puissance étrangère[99]. La Révolution de la justice, des lois du Roi au droit moderne. Le but du groupe Cordeliers est de se servir du mécontentement du peuple pour éliminer lâéquipe dirigeante qui conduit lâAssemblée et les Comités. I. Valeurs, principes, symboles de la République française. La loi du 14 décembre met en place la municipalité. 8 Idem, Chapitre VI, paragraphes 12 à 15. Mais ces mesures ne permettent pas de mettre fin aux difficultés de ravitaillement des villes. Cette constitution ne sera finalement jamais appliquée, car la Convention en ajourne lâapplication le 10 août 1793[155]. Frédéric Bluche, Stéphane Rials, Jean Tulard. Billaud-Varenne fera rapporter le décret le 6 nivôse an II (26 décembre 1793). La loi du 11 août 1789 accorde à tout propriétaire le droit de détruire et faire détruire toute espèce de gibier sur ses possessions, mettant fin au caractère régalien du droit de chasse[54]. Cette fête, qui doit clore la Révolution, se révèle illusoire sur ce plan comme sur celui de l'entente nationale[67]. Sur le plan intérieur, la révolte « fédéraliste » sâessouffle ; par chance pour la Convention, les départements frontaliers lui étaient restés fidèles et, comme le soulèvement est plus développé en surface quâen profondeur, le pouvoir parisien ne tarde pas à recommencer de sâimposer dans les grandes villes[191] : Marseille est reprise le 25 août 1793, Bordeaux le 18 septembre, Lyon le 9 octobre, alors que Toulon livrée aux Anglais le 27 août ne sera reconquise que le 19 décembre. Par ailleurs, alors que les banques parisiennes connaissent un très important développement, et que l'arrivée de Jacques Necker à la direction des finances est faite notamment sous leur influence[16], une crise budgétaire de lâÃtat due à la participation de la France à la guerre d'indépendance des Ãtats-Unis, l'oblige à envisager une nouvelle levée d'impôt et pour ce faire à convoquer les états généraux : ce sera dans ce contexte de tensions, l'évènement déclencheur de la Révolution française. Elle peut compter sur le soutien d'une petite partie de la noblesse acquise aux idées nouvelles et du bas-clergé sensible aux difficultés du peuple. Les principes philosophiques de la révolution américaine. Les mois qui suivent lâavènement de la République résonnent des affrontements entre montagnards et girondins. Lâarmée est aussi en proie au conflit politique et social qui oppose la troupe et le commandement aristocratique ; la confiance nâexiste plus et la discipline sâen ressent. à lâintérieur, l'insurrection vendéenne, devenue royaliste après sa reprise en main par les nobles[Note 31], a pris de lâampleur et s'étend sur plusieurs départements de l'Ouest de la France ; Saumur et Angers tombent (9 et 18 juin 1793), mais Nantes résiste (28 juin). Lâentrée en guerre de la Prusse aux côtés de lâAutriche (6 juillet) oblige l'Assemblée législative à contourner le veto royal en proclamant « la patrie en danger » le 11 juillet 1792 et en demandant à tous les volontaires d'affluer vers Paris[Note 20]. Les moissons de 1794, en lien avec un été très orageux comme en 1788, sont très en dessous de celles de 1793. Les anciens privilèges sont abolis. Cependant, dans ce procès les fautes du roi, même prouvées, comptent peu devant lâutilisation politique de la sanction[134], alors même que Marat a arraché à lâAssemblée « que la mort du tyran » soit votée par appel nominal à haute voix députés sous les yeux de la population[136]. Dès lors, afin dâattirer à lui la sans-culotterie parisienne, il lutte pour évincer l'ancien prêtre, Jacques Roux, le chef des enragés, quâil accable et dénonce aux Jacobins comme responsable des mesures de violences du 31 mai[167]. Une amnistie suivra en septembre suivant[81]. Des rumeurs d'arrestation des députés du Tiers circulent alors à Versailles, à Paris et en province[38]. Malgré le principe de la séparation des pouvoirs, câest la Convention qui va juger le roi ; ainsi, le procès qui commence le 11 décembre 1792 sera le début dâune lutte à mort entre girondins et montagnards pour le contrôle de lâAssemblée et de la Révolution[134]. L'historien Jean Nicolas recense pendant tout le XVIIIe siècle, qu'il appelle le « siècle d'intranquillité », pas moins de 8 528 révoltes de communautés paysannes qui se politisent de plus en plus[12]. Le peuple cependant croit toujours à la monarchie et s'est écrié « Vive le Roy ! Le peuple a exigé la liberté et l'égalité. Or l'ensemble de la population parisienne est agitée : la bourgeoisie a peur pour la survie de lâAssemblée ; le peuple, lui, craint que les troupes ne coupent les routes du ravitaillement des Parisiens alors que le prix du pain est au plus haut. Les Parisiens s'arment et manifestent. Mazeau Guillaume, "Penser avec le genre: trouble dans la citoyenneté". Le 23 novembre, la Commune ordonne la fermeture des églises. Les débuts de la guerre sont catastrophiques : l'armée française, totalement désorganisée par l'émigration d'une partie des officiers nobles, subit ses premières défaites[Note 19] qui laissent les frontières nord et nord-est dégarnies. Sa tête est découpée au canif[50]. Bailly, élu président en tant que doyen, répond au marquis de Dreux-Brézé leur sommant de se retirer que la « Nation assemblée n'a d'ordre à recevoir de personne » et Mirabeau l'apostrophe en affirmant que seule la force pourrait les faire quitter les lieux[35]. La Révolution a entraîné la suppression de la société d'ordres (féodalité, privilègesâ¦), une plus grande division de la propriété foncière, la limitation de l'exercice du pouvoir politique, le rééquilibrage des relations entre l'Ãglise et l'Ãtat et la redéfinition des structures familiales. Avant de se séparer, le 20 septembre 1792, lâAssemblée législative décide de laïciser l'état civil, qui devra désormais être tenu par les communes, dâautoriser le divorce et décrète le renouvellement complet de la Commune insurrectionnelle de Paris. Amalgamés à des agents du « complot de lâétranger », à la suite dâun procès truqué, ils sont condamnés à mort et exécutés le 24 mars 1794 (4 germinal an II)[224]. Quelques jours plus tard ils sont traduits devant le Tribunal révolutionnaire[Note 61]. Il est guillotiné le lendemain, le 28 juillet 1794, avec Georges Couthon, Saint-Just et ses principaux partisans. Le poids des impôts repose exclusivement sur le tiers état, qui doit notamment verser des impôts auprès des deux autres ordres. La purge de germinal aura fait, en trois phases, près de soixante victimes dont onze députés[231]. C'est ce que l'historiographie française a retenu sous le nom d'« imputation au politique » des fluctuations économiques. Dans un grand enthousiasme, ils prononcent le serment du Jeu de paume. Néanmoins ces combats prendront fin, pour la plupart, en 1795 et 1796, après l'arrestation et l'exécution de ces deux chefs. Entre décembre 1793 et février 1794, avec une extrême barbarie, le représentant en mission Jean-Baptiste Carrier fait exécuter plusieurs milliers de personnes à Nantes, où les noyades et les fusillades collectives sont restées sinistrement célèbres[192]. La presse ne sera pleinement libre qu'entre 1789 et 1792. Au XVIIIe siècle, l'essor de nouvelles catégories sociales dans les villes et dans les gros bourgs est indéniable. L'aile droite des montagnards nâexiste plus. La définition d'ennemi de la Révolution est élargie et devient floue[237]. B) Les Valeurs de la révolution : ⢠1) Egalité sociale, pas de restauration des privilèges, le mérite est mis au premier plan (ex : légion dâhonneur). Les premiers clercs commencent à prêter serment sans attendre l'avis du souverain pontife. Les paysans espèrent une amélioration de leurs conditions de vie avec l'allègement, voire l'abandon des droits seigneuriaux[27]. La Révolution et l'Empire aboutissent à une domination de la France sur une grande partie de l'Europe: La France révolutionnaire est en guerre contre la Prusse et l'Autriche dès 1792. Le 26 août 1789, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen est adoptée comme préambule à la Constitution : égalité des droits, liberté d'opinion et de la presse, respect de la propriété. En conséquence, une constitution provisoire est mise en place pour la durée du gouvernement révolutionnaire. Très vite, à la Convention, les insurgés sont traités de « brigands » et Paris donne le nom de « guerre de Vendée » à leurs soulèvements[145]. principe de la révolution 1664 mots 7 pages. Ils provoquent une scission, la première, au sein des révolutionnaires dès le 16 juillet 1791 : une pétition réclamant la mise en accusation du roi et lâorganisation d'un nouveau pouvoir exécutif[Note 8], initiée par Pétion et Laclos au club des Cordeliers, reçoit le soutien d'une partie â réduite â du Club des jacobins et provoque en revanche, le départ d'une majorité de membres, qui fondent le Club des feuillants dont ils prendront le nom[76]. 1 Comme celles de Mantoux (1906), de Pinchbeck (1930) et de Landes (1969) ; lâouvrage de P. Mantoux ; 2 Le véritable départ de la révolution industrielle a eu lieu alors que la Grande-Bretagne était en guerre : dâabord contre les États-Unis rebelles (1776-1783), puis contre la France de Napoléon (1793-1815). À la fin du XVIII e siècle, la monarchie française est remise en question. Les bouleversements apportés par les constituants de 1789 et 1790 dans l'organisation de la Justice n'ont pas eu de précédents et ne seront suivis d'aucune autre réforme d'envergure comparable. Le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), il est accusé par l'Assemblée et arrêté. Comme les Montagnards, ils sont attachés au principe de la propriété et voient dans toute restriction autoritaire une menace pouvant déclencher une escalade désastreuse. à cette période, la Convention est dominée par les girondins car la plupart des élus du Centre leur sont favorables ; ils sont ainsi majoritaires au conseil exécutif[131]. - Bernardine Melchior Bonnet, Après les élections législatives, la droite absolutiste et les « Noirs » (la droite dure), qui prêchaient un retour à l'avant-Révolution, ont perdu tout crédit depuis Varennes. Mais les Indulgents veulent un Comité de clémence, câest-à -dire lâouverture des prisons prélude évident à une politique de paix ; cette proposition est contraire à la politique du gouvernement qui la rejette. Si à Bordeaux on ne compte, au début, quâune centaine de victimes, en juin et juillet 1794, lâarrivée du jeune représentant en mission Jullien (de Paris) provoque un regain de répression qui en encouragera deux fois plus. Le 16, ils sont dix. Le 27 novembre 1792 la Savoie est réunie à la France et forme le département du Mont-Blanc. Jean-Baptiste Carrier est ainsi guillotiné le 26 décembre. La Convention devient le « centre unique de lâimpulsion du Gouvernement » et élit les deux Comités de gouvernement (Salut public et Sûreté générale), dont la loi fixe les compétences ainsi quâaux autres organismes de la République[200]. On émet ainsi pour 400 millions dâassignats en titres de 1 000 livres : câest le début d'une forte période d'inflation. Le 14 juillet, les émeutiers du faubourg Saint-Antoine se rendent autant maître d'une forteresse royale que d'un symbole du despotisme. Très vite, une interprétation symbolique de la prise de la Bastille est élaborée. Il est lui aussi lynché et sa tête promenée au bout dâune pique avec celle de Launay. Principe du moteur de la Révolution. Des révoltes royalistes se développent également en Lozère et dans la vallée du Rhône[Note 32]. Au début de la Révolution, le roi perd ses pouvoirs absolus, doit partager son pouvoir avec l'assemblée, qui propose et vote les lois. Imposée par la rue, à la suite de ces journées révolutionnaires, la terreur est « mise à l'ordre du jour » le 5 septembre 1793 : elle se trouve affermie, avec la dictature, par le renforcement de la centralisation[179]. En revanche, le vote sur le décret des deux tiers, qui n'autorise le renouvellement que d'un tiers des sièges (ce qui empêche les royalistes d'avoir la majorité), n'est approuvé qu'à une courte majorité. Markovic Momcilo, « La Révolution aux barrières : l'incendie des barrières de l'octroi à Paris en juillet 1789 », Maurice Genty, « Les débuts de la Garde nationale parisienne (1789-1791) », dans Serge Bianchi, Roger Dupuy (éd.). Cette proclamation, qui ne sera annoncée à Paris que les 22 et 23 juillet, a pour but de provoquer de. Enfin le cours forcé de l'assignat est instauré[177]. Le 1er septembre 1794, en effet, Marat entre au Panthéon ; il en sort cependant dès le 26 février suivant. Elles se déroulent pour certaines jusqu'en février 1792[93]. Bonaparte devient l'arbitre des dissensions politiques intérieures. Ils quadrillent le pays avec le soutien des frères de Louis XVI et de puissances étrangères. Son rôle est considérable : ce comité a des droits particuliers sur les enquêtes, les arrestations, les prisons ainsi que sur la justice révolutionnaire[158] et trouve son autorité dans la Terreur quâil cherche à étendre et à perpétuer[159]. Les émigrés, regroupés à Coblence autour du comte d'Artois, demandent instamment aux souverains étrangers d'intervenir dans les affaires françaises. Les conventionnels thermidoriens rappellent les députés girondins et mettent fin à la Terreur. Social et civique. En 1793, après l'exécution du roi, une coalition se forme contre la France. Si la plupart des manuels d'histoire et nombres d'historiens découpent la Révolution en quatre périodes â Constituante, Législative, Convention, Directoire â Michelet et l'historiographie marxiste en placent la fin à la chute de Robespierre. La dernière modification de cette page a été faite le 30 janvier 2021 à 20:53. Amalgamés à Pierre-Gaspard Chaumette, oublié du procès hébertiste, à Gobel, évêque abdicataire de Paris, à la veuve Hébert[Note 68], ainsi quâà vingt-trois autres accusés, cette nouvelle fournée, de vingt-neuf condamnés, est amenée à lâéchafaud dès le lendemain[230]. Mais, dès le 26, des ordres de marche sont délivrés à six régiments et une troupe d'environ 20 000 hommes[39] â une « véritable petite armée » â est appelée aux abords de la capitale afin de maintenir l'ordre à Paris et à Versailles[40]. Comme en 1791, aucune procédure ne permet de résoudre les conflits[243]. Joël Cornette, « L'image qui tue : du père du peuple au roi-cochon ». Pour appliquer les mesures adoptées, la Convention décrète (9 mars 1793)[161] lâenvoi systématique, dans les départements et aux armées, de certains de ses membres : les représentants en mission qui ont des pouvoirs très étendus pour prendre les mesures qui leur paraissent nécessaires, pour rétablir lâordre partout où il est perturbé et mettre en arrestation ceux quâils jugent suspects. Le texte entier de la proclamation les énumère : Une constitution vous est présentée. Des vivres commencent à être réquisitionnés dans les régions occupées pour être envoyés en France. Face à ces troubles, l'Assemblée réagit en abolissant les privilèges, les droits féodaux, la vénalité des offices et les inégalités fiscales dans la nuit du 4 août 1789. Voici quelques repères incontournables de lâhistoire impériale. Mais le Comité de salut public, sâil rappelle la liberté des cultes (6 décembre 1793), ne peut pas la faire observer normalement et nâobtient là quâun succès de principe[207]. Le 26 août 1789, lâAssemblée constituante publie la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. En face, il nây a que des ministres divisés, un gouvernement sans ressource financière et un roi velléitaire qui recule. Les corps constitués, quand ils s'opposent au pouvoir royal, le font pour la défense de leurs intérêts propres sans cependant le remettre en cause ou s'y opposer idéologiquement. La politique volontariste impulsée par le Comité de salut public permet de faire face et de redresser la situation tant à lâintérieur quâà lâextérieur ; les premières mesures â favorisées par la mésentente des coalisés â sauvent la République et la Révolution. Leur destination est lâAngleterre, les Pays-Bas ou lâAllemagne. Par décret du 27 novembre, le serment est rendu obligatoire pour bénéficier des traitements et pensions versés aux membres du clergé constitutionnel. L'insurrection vendéenne, qui débute à Cholet le 3 mars 1793, est la manifestation intérieure la plus grave que rencontre la Révolution. Le matin, les émeutiers pillent l'arsenal de lâhôtel des Invalides où ils trouvent des armes et des canons. La Constitution civile du clergé a divisé la population en deux camps antagonistes. Trois tendances s'affrontent jusqu'en octobre 1794 : les modérés qui souhaitent un retour à 1791, les néo-hébertistes et les jacobins. Cette levée doit se faire par tirage au sort, ce qui provoque une vaste protestation[Note 28] spontanée, dans tout le pays[140], et particulièrement au sein de la paysannerie en Alsace, en Bretagne, dans tout le Massif central et les Pyrénées. La France révolutionnaire en guerre dans une Europe monarchiste. Les républicains reprennent le contrôle de la Vendée et des départements voisins insurgés et y organisent une répression terrible : les décrets des 1er août et 1er octobre 1793 ont décidé de la destruction de la Vendée militaire[Note 53]. La prise de la Bastille s'explique d'abord par la volonté de trouver la poudre nécessaire aux milices bourgeoises des districts mais elle est immédiatement élevée au rang d'acte fondateur de la révolution populaire[45]. Pour le peuple câest à eux dâaller défendre la nation qui les favorise. La Révolution est restée un objet de débats[4] ainsi qu'une référence controversée tout au long des deux siècles qui l'ont suivie, en France et dans le monde[5]. La tradition avait sanctionné la pratique d'un vote par ordre qui met le tiers en minorité. Il sâagit, pour les élus de la Constituante, dâaffirmer la grande fraternité révolutionnaire dans une journée dâunion nationale alors que des milliers de cérémonies analogues ont lieu simultanément en province[62]. Par la loi du 22 décembre 1789, lâAssemblée crée les départements, circonscriptions à la fois administratives, judiciaires et fiscales. Antoine Barnave recommande pour Grenoble qu'elle soit réservée à la « bonne bourgeoisie ». Toutefois la Corse, soulevée par Paoli dès le mois de mai, est perdue ; les Français, hormis quelques ports, nây possèdent plus que Bastia[191]. Le sursis et l'appel au peuple demandés par les girondins sont repoussés le 20 janvier. à partir de 1797, l'Ãtat demande aux contribuables de payer les impôts en numéraire. Les historiens qualifient cette période de « terreur blanche ». En revanche, le Club des cordeliers[Note 45], dont Jacques-René Hébert est un des membres éminents, se présente autrement plus redoutable : il soutient ce dernier, qui bénéficie déjà dâappuis multiples, même en province et est aussi le chef des « hébertistes » ainsi que le fondateur du « père Duchesne », seul grand journal populaire, dont les propos, souvent démagogiques et parfois orduriers, sont aussi diffusés grâce à Vincent et à Bouchotte dans les armées de la République[170] ; enfin les « hébertistes » ont une grande influence sur la Commune de Paris. Or, il nâen est rien, car pour le gouvernement il ne sâagit pas seulement de vaincre mais dâanéantir lâennemi, le coalisé comme le royaliste, et pour imposer la paix, la Terreur est un outil qui lui paraît indispensable[212]. Louis XVI reconnaît la nouvelle organisation municipale qui se met en place, en se rendant à Paris le 17 juillet. Son discours met en garde contre tout esprit d'innovation ; celui de Necker n'aborde que les questions financières. à leur arrivée au pouvoir, et comme leurs prédécesseurs, les montagnards se refusent à toucher à la liberté économique. Sâinspirant des principes des Lumières, elle est une condamnation sans appel de la monarchie absolue et de la société d'ordres et proclame en principe la démocratie juridique et sociale.
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