À l'origine cependant, la ceinture de Kuiper était bien plus dense et bien plus proche du Soleil. On pensait que les interactions gravitationnelles avec les lunes de Saturne repoussaient graduellement les anneaux extérieurs vers la planète, alors que l'abrasion par des météorites et par la gravité de Saturne balayait le reste, laissant, à terme, Saturne dépouillée[89]. Au début des années 1990, la découverte de la petite lune Dactyle orbitant autour de (243) Ida a confirmé que les astéroïdes peuvent également posséder des satellites naturels. Au bout de plusieurs milliers de milliards d'années, il est probable que le Soleil, devenu une naine noire, sera seul et glacé, sans aucun corps gravitant dans son orbite[2]. Selon les estimations issues de ce modèle, le Système solaire a commencé d'exister il y a 4,55 à 4,56 milliards d'années avec l'effondrement gravitationnel d'une petite partie d'un nuage moléculaire géant. Deux milliards d'années plus tard, quand le Soleil aura refroidi dans un intervalle de 6 000 K à 8 000 K, le carbone et l'oxygène dans le noyau du Soleil « gèleront Â», 90 % de sa masse restante devenant une structure cristalline[105]. L'échelle de temps de la formation du Système solaire a été déterminée en utilisant la datation radiométrique. C'est ce qu'a réalisé l'Union soviétique avec leur sonde Phobos 2 en 1989 autour du satellite martien du même nom. Une lune exerce une force de marée dans l'objet autour duquel elle orbite (généralement une planète), ce qui crée un renflement dû à la force gravitationnelle différentielle à travers le diamètre de la planète. L'immense gravité que la plus grosse planète du Système solaire exerçait alors sur eux les envoyait sur des orbites hautement elliptiques. Ce modèle fut développé pour la première fois au XVIIIe siècle par Emanuel Swedenborg, Emmanuel Kant et Pierre-Simon de Laplace. Dans 3,5 milliards d'années, les conditions à la surface de la Terre seront similaires à celle de Vénus aujourd'hui[91]. La période de fusion de l'hélium ne dépassera cependant pas 100 millions d'années. Saturne effectuait une révolution autour du Soleil, alors que Jupiter en faisait deux[32]. On pense donc qu'elles se sont formées sur des orbites proches de celles de Jupiter et Saturne, où davantage de matériaux étaient disponibles. Dans tous les cas cela signifie que la position d'une planète sur son orbite devient à terme impossible à prédire avec certitude (ainsi, par exemple la date des hivers et des étés devient incertaine), mais dans certains cas les orbites elles-mêmes peuvent changer radicalement. Le premier satellite naturel connu est la Lune. Quand les planètes telluriques furent formées, elles restèrent immergées dans un disque de gaz et de poussières. Le Système solaire voyage autour de la Voie lactée selon une orbite circulaire, à approximativement 30 000 années-lumière du centre galactique. La formation et l'évolution du Système solaire sont déterminées par un modèle aujourd'hui très largement accepté et connu sous le nom d'« hypothèse de la nébuleuse solaire ». Le système Pluton et Charon est un exemple de ce type de configuration[88]. Toutes les planètes deviendront sombres, glacées, et complètement dépourvues de toute forme de vie[97]. Les astronomes estiment que le Système solaire, tel que nous le connaissons, ne devrait pas changer profondément jusqu'à ce que le Soleil ait fusionné tout l'hydrogène de son noyau en hélium, commençant son évolution depuis la séquence principale du diagramme de Hertzsprung-Russell pour entrer dans la phase de géante rouge. À ce moment-là, toute forme de vie terrestre sera impossible[92]. Au-delà de Neptune, le Système solaire se prolonge par la ceinture de Kuiper, les objets épars et le nuage d'Oort. Cette région avait un diamètre compris entre 7 000 et 20 000 unités astronomiques (UA)[11],[17],[note 1] et une masse juste supérieure à celle du Soleil. Galilée choisit pour sa part le terme grec latinisé stellae planetæ (« étoiles errantes », par opposition aux étoiles fixes) pour les désigner. We would like to show you a description here but the site won’t allow us. Trouvez les réponses à toutes vos questions grâce à notre aide en ligne ! Ceci a marqué l'entrée du Soleil dans la première phase de sa vie, connue sous le nom de séquence principale. Comme pour les planètes telluriques, les planétésimaux de cette région ont plus tard fusionné et formé de 20 à 30 lunes de la taille de la protoplanète martienne[41]. Les premières théories de la formation du Système solaire supposaient que les planètes s'étaient formées à proximité de l'endroit où elles orbitent actuellement. La destinée de la Terre est moins claire ; alors que le Soleil enveloppera l'orbite actuelle de la Terre, il aura perdu le tiers de sa masse (et d'attraction gravitationnelle), ce qui amènera les orbites de chaque planète à s'agrandir considérablement[92]. Les lunes des corps solides ont été créées par des collisions et par des captures. En effet, ces deux propriétés combinées ne peuvent pas être cumulées sur des lunes capturées. La colonne de droite inclut certains autres objets notables (planètes, planètes naines, astéroïdes, transneptuniens) à titre de comparaison. Enfin, d'autres encore, comme la Lune de la Terre, seraient (très probablement) le résultat de collisions cataclysmiques. C'est l'unité standard pour la mesure des distances planétaires. Deux lunes possèdent des petits compagnons à leur point de Lagrange L4 et L5, appelés lunes co-orbitales par analogie avec les astéroïdes troyens de Jupiter : Un satellite de planète mineure est un astéroïde en orbite autour d'un autre astéroïde. Un tel destin attend la lune Phobos de Mars dans un délai de 30 à 50 millions d'années[84], la lune Triton de Neptune dans 3,6 milliards d'années[85], la lune Métis et la lune Adrastée de Jupiter[86] et au moins 16 petits satellites d'Uranus et de Neptune. Déterminer quelle sera l'évolution à venir du Soleil, principal acteur du Système solaire, nécessite de comprendre d'où il puise son énergie. Elle comprenait de l'hydrogène, accompagné d'hélium et de traces de lithium produits par la nucléosynthèse primordiale, formant environ 98 % de sa masse. La condensation du Système solaire à partir de la nébuleuse primitive serait survenue en 10 millions d'années au plus. À cette distance du Soleil, l'accrétion était trop lente pour permettre aux planètes de se former avant que la nébuleuse solaire se disperse. Ce processus continua jusqu'à ce que les planétésimaux interagissent avec Jupiter. Certains des objets épars, notamment Pluton, devinrent gravitationnellement liés à l'orbite de Neptune, les forçant à des résonances orbitales[54]. Dans la ceinture d'astéroïdes, cela n'est habituellement pas le cas. Les étoiles âgées entre un et trois millions d'années possèdent des disques riches en gaz, là où les disques autour d'étoiles âgées de plus de 10 millions d'années, il n'y a plus du tout de gaz, suggérant que les planètes géantes gazeuses alentour avaient fini de se former[29]. D'autres lunes proches des astéroïdes et d'autres objets de la ceinture de Kuiper seraient aussi le produit des collisions. Après trois à dix millions d'années[29], les vents stellaires du jeune Soleil auraient dissipé tout le gaz et toutes les poussières du disque protoplanétaire, en les « soufflant Â» dans l'espace interstellaire, mettant ainsi fin à la croissance des planètes[34],[35]. La plus grande partie de la masse du nuage initial s'est effondrée au centre de cette zone, formant le Soleil, alors que ses restes épars ont formé le disque protoplanétaire sur la base duquel se sont formés les planètes, les lunes, les astéroïdes et les autres petits corps du Système solaire. Cet évènement pourrait avoir initié le « grand bombardement tardif Â» qui a eu lieu il y a à peu près 4 milliards d'années, c'est-à-dire de 500 à 600 millions d'années après la formation du Système solaire[1],[57]. Ces planétésimaux déroutaient alors à leur tour la planète suivante qu'ils rencontraient d'une manière similaire, déplaçant les orbites des planètes vers l'extérieur alors qu'eux s'approchaient du Soleil[53]. Comme les matériaux au sein de la nébuleuse se condensaient, la fréquence des collisions des atomes qui les composaient augmentait, convertissant leur énergie cinétique en chaleur. Ceci amena Jupiter à se rapprocher significativement du Soleil[note 3]. Ce flux, alors quatre fois plus important, conduit à une augmentation importante de la probabilité d'un impact dévastateur[108]. Parmi les exceptions, Hypérion, une lune de Saturne, tourne de façon chaotique à cause de plusieurs influences extérieures. Des collisions entre des corps ont eu lieu continuellement jusqu'à nos jours et ont joué un rôle central dans l'évolution du Système solaire. Avant la mission, en 2004, de la sonde Cassini-Huygens, il était communément admis que les anneaux de Saturne étaient bien plus jeunes que le Système solaire et qu'ils se dissiperaient dans les 300 millions d'années à venir. Nota bene : Toutes les dates et les durées dans cette chronologie sont approximatives et ne devraient être comprises que comme des indicateurs donnant des ordres de grandeurs. D'un autre côté, la nature gazeuse des planètes considérées rend impossible la création de lunes par des débris résultants de collisions. Bien que le Système solaire dans son ensemble puisse être affecté par ces évènements, le Soleil et les planètes ne devraient pas être dérangés[112]. On ne sait pas si de tels objets sont stables à long terme. Formes composées table | tabler: Français: Espagnol: à table loc adv locution adverbiale: groupe de mots qui servent d'adverbe.Toujours invariable ! Ses constituants n'orbitaient pas à plus de 30 UA. Cela révèle qu'une ou plusieurs supernovas se sont produites dans le voisinage du Soleil alors qu'il se formait. Nombre de lunes se sont formées à partir du disque gazeux et des poussières encerclant leurs planètes associées, alors qu'on suppose que d'autres ont été formées indépendamment puis capturées par une planète. Il serait faux de croire que cette collision peut perturber les orbites des planètes au sein du Système solaire. Le dioxyde de carbone et l'eau actuellement gelés sous le sol martien seront libérés dans l'atmosphère, créant un effet de serre. Les anneaux donnent ainsi naissance à des satellites en orbite autour de la planète, certains de ces anneaux ayant depuis disparu alors que le processus se poursuit sur Saturne par des cycles de confinement et de déconfinement des anneaux de quelques millions d'années : lorsqu'un gros satellite s'éloigne, par le mécanisme d'action et réaction, il repousse l'anneau sous la limite de Roche (confinement) ; lorsque le satellite est suffisamment éloigné, l'anneau s'étale à nouveau pour redépasser la limite de Roche (déconfinement)[1]. Dans ce cas, le gain d'énergie de Neptune, Uranus et Saturne obtenu lors de leurs déflexions intérieures d'objets éjectés devient permanent. Dès lors, l'astéroïde le plus proche ou le plus massif[2] de la planète se retrouve happé dans le champ gravitationnel de cette dernière. La Lune de la Terre aurait été formée à la suite d'une seule gigantesque collision oblique[70],[71]. La ceinture d'astéroïdes initiale contenait suffisamment de matière pour former deux à trois planètes comme la Terre, et un grand nombre de planétésimaux s'y sont formés. Cet excès de matériel s'est fondu en un large embryon d'environ 10 masses terrestres, qui commença alors à grossir rapidement en engloutissant l'hydrogène présent dans le disque alentour. Department of Earth and Planetary Sciences, Tokyo Institute of Technology, Ookayama, Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, Proceedings 37th Annual Lunar and Planetary Science Conference, Origins of Life and Evolution of Biospheres. Jusqu'à la découverte des satellites galiléens en 1610, aucune occasion ne s'est donc présentée pour caractériser de tels objets. S'il est vrai que la gravité des étoiles de passage peut détacher des planètes dans l'espace interstellaire, les distances entre les étoiles sont si grandes que la probabilité que la collision de la Voie Lactée et d'Andromède cause des perturbations à un système d'étoiles donné est négligeable. De plus, elles tourneront autour de leurs axes respectifs à la même vitesse et chacune montrera un seul et même hémisphère à l'autre[80],[81]. Sa composition était sensiblement la même que celle du Soleil actuel. À cause de la conservation du moment angulaire, la nébuleuse tournait plus vite à mesure qu'elle s'effondrait. Les études des étoiles T Tauri montrent qu'elles sont souvent accompagnées par des disques de matière pré-planétaire avec des masses de 0,001 à 0,1 masse solaire[22]. ! Dernier cas, qui est aussi le plus rare : il se produit lorsqu’un astéroïde de taille monstrueuse heurte une planète. Après 500 à 600 millions d'années, il y a environ 4 milliards d'années, Jupiter et Saturne entrèrent en résonance 2:1. Lors de ce choc titanesque, un panache de matière jaillit de l’impact, contenant roche et même des fragments du noyau de la planète. Si l’attirance de l’astre est la plus forte, la liaison entre les deux astéroïdes cède, le jumeau reçoit ainsi une impulsion d’énergie et file dans l’espace tandis que l’autre astéroïde commence son premier tour d’orbite ainsi que sa vie de satellite. Ce dernier va tout de même se scinder en deux, une partie retournera à l’astre, l’autre commencera une orbite. Ce modèle ne peut expliquer comment les orbites initiales des protoplanètes telluriques, qui auraient dû être hautement excentriques pour pouvoir entrer en collision, ont produit les orbites quasi-circulaires remarquablement stables que les planètes telluriques ont aujourd'hui[37]. L'une de ces collisions géantes est probablement à l'origine de la formation de la Lune (voir Lunes ci-dessous), alors qu'une autre aurait retiré l'enveloppe externe de la jeune Mercure[39]. Les étoiles de la séquence principale tirent leur énergie de la fusion de l'hydrogène en hélium dans leur cœur. Il est aussi possible que les frictions avec le disque des planétésimaux ait à nouveau rendu les orbites d'Uranus et de Neptune circulaires[32],[55]. Revenir en haut Dans la même échelle de temps, l'excentricité de Mercure pourrait croître encore davantage (dépasser 0,6), et des passages à proximité de Vénus, la Terre, et Mars pourraient théoriquement l'éjecter du Système solaire ou conduire à une collision avec ces planètes[79]. Les 2 % de la masse restante représentent les éléments plus lourds, créés par nucléosynthèse des générations plus anciennes d'étoiles[18]. Les positions des planètes ont sensiblement glissé, et certaines planètes ont échangé leurs places[1]. En 1935, Eddington poursuit ce raisonnement et suggère que d'autres éléments pourraient aussi s'être formés au sein des étoiles[8]. Toutefois, depuis le début des années 1980 l'observation et l'étude de jeunes étoiles ont montré qu'elles étaient entourées par des disques froids de poussière et de gaz, exactement comme le prédit l'hypothèse de la nébuleuse solaire, ce qui lui valut un regain de crédit[6]. J.-C., elle resta en gestation pendant des siècles, et elle ne fut largement acceptée qu'à la fin du XVIIe siècle. Ces objets auraient interagi gravitationnellement entre eux, les orbites des uns tirant sur celles des autres jusqu'à ce qu'ils se heurtent, fusionnant et grossissant jusqu'à ce que les quatre planètes telluriques que nous connaissons aujourd'hui aient pris forme[29]. Toutefois, une fois les trajectoires des planètes correctement modélisées pour les temps actuels, la question restait posée de la régularité de ces mouvements sur le long terme. Bien que la résonance elle-même reste stable, il devient impossible de prédire la position de Pluton avec un quelconque degré de précision après plus de 10 à 20 millions d'années[75], mais on sait dans quelle fourchette de valeurs elle doit se situer. Le Soleil reste une étoile de la séquence principale à ce jour[26]. Ce sont là des caractéristiques attendues pour des objets capturés[67],[68]. Les orbites des planètes extérieures (Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune) sont chaotiques à très long terme, et en conséquence ils possèdent un horizon de Lyapunov sur un intervalle de 2 à 230 millions d'années[77]. Institute for Advanced Study, Princeton New Jersey, Proceedings of the American Philosophical Society, Philosophical Transactions of the Royal Society of London, Proceedings of the IAU 8th Asian-Pacific Regional Meeting. Aussi, elles peuvent revenir perturber la planète qui retrouvera alors l'énergie initialement perdue. Des travaux de rénovation ou de construction pour votre maison ou votre appartement : trouvez des guides conseils et obtenez des devis gratuits d’artisans de confiance. Les bras spiraux recèlent non seulement un plus grand nombre de nuages moléculaires, mais aussi une plus grande concentration de géantes bleues brillantes. Il en résulte que nombre de gros corps ont été cassés en morceaux et que, parfois, de nouveaux objets ont été forgés avec ces restes dans des collisions moins violentes[63]. La plus large lune irrégulière est la lune Triton autour de Neptune, qui serait un objet de la ceinture de Kuiper capturé[61]. Un satellite naturel est un objet céleste en orbite autour d'une planète ou d'un autre objet plus grand que lui-même qui n'est pas d'origine humaine, par opposition aux satellites artificiels.Ils peuvent être de grosse taille et ressembler à de petites planètes. En conséquence elles s'éloignent du Soleil, alors que les petits objets s'en rapprochent. On suppose maintenant que cette migration planétaire a été le principal moteur de l'évolution du jeune Système solaire. La collision projeta en orbite une partie du manteau de Théia, qui s'agrégea pour former la Lune[70]. Pour estimer l'âge du Système solaire, les scientifiques utilisent les météorites, qui furent formées durant la condensation primordiale de la nébuleuse solaire. Le phénomène, actuellement retenu par la communauté scientifique, selon lequel les planètes se sont formées est nommé l'« accrétion Â». Les objets de masse importante ont une gravité suffisante pour retenir tout le matériel éjecté par de violentes collisions. Une autre hypothèse est que la résistance gravitationnelle ait eu lieu non entre les planètes et les gaz résiduels mais entre les planètes et les petits corps restants. Graduellement, l'hydrogène brûlant dans le manteau entourant le noyau solaire accroîtra la masse du noyau jusqu'à ce qu'elle ait atteint environ 45 % de la masse solaire actuelle. La matière éjectée contiendra l'hélium et le carbone produits par les réactions nucléaires solaires, continuant à enrichir le milieu interstellaire avec des éléments lourds pour de futures générations de systèmes solaires[102]. Il lui faut au moins 220, voire 250, millions d'années pour effectuer une révolution complète, à la vitesse de 220 km/s. Il s'agira d'un évènement relativement « paisible Â», ne s'apparentant en rien à une supernova, que le Soleil est trop petit pour poursuivre dans le cadre de son évolution. Ce point marque alors la fin du « Système solaire Â». Cette table aux généreuses dimensions L. 180 X l. 90 X H. 76 cm se … Les perturbations gravitationnelles issues de la migration des planètes extérieures auraient projeté un grand nombre d'astéroïdes vers le Système solaire intérieur, en appauvrissant considérablement la ceinture originale jusqu'à ce qu'elle atteigne la très faible masse qu'on lui connait aujourd'hui[44]. Les résonances orbitales avec Jupiter et Saturne sont particulièrement fortes dans la ceinture d'astéroïdes, et les interactions gravitationnelles avec des embryons plus massifs dispersaient nombre de planétésimaux dans ces résonances. Une onde de choc résultant d'une supernova pourrait avoir déclenché la formation du Soleil en créant des régions plus denses au sein du nuage, au point d'initier son effondrement. Un modèle permet d'expliquer que la grande majorité des satellites réguliers du système solaire est formé à partir de l'accrétion d'anneaux planétaires. C'est la perte d'énergie cinétique à travers des frictions qui rend le transfert du moment angulaire possible. Il y a encore quelques décennies[Quand ? Toutefois, d'autres scientifiques constatent que le Soleil est actuellement proche du plan galactique et que pourtant le dernier évènement de grande extinction remonte à 15 millions d'années. La violence de ces interactions poussera probablement le Système solaire dans le halo externe de la nouvelle galaxie, le laissant relativement épargné par les rayonnements provenant de ces collisions[110],[111]. Le terme de « satellite » ne possède pas de définition scientifique précise. Les idées relatives aux origines et au devenir du monde sont rapportées dans les plus anciens écrits connus. Là où sont situées les planètes, il leur aurait fallu une centaine de millions d'années pour agréger leurs noyaux. La plupart des satellites naturels proches sont en rotation synchrone avec le corps autour duquel il tourne, ce qui signifie qu'ils tournent sur eux-mêmes en autant de temps qu'ils effectuent une révolution complète autour de la planète, et présentent ainsi toujours la même face vers la planète (c'est le cas par exemple de la Lune). Dans environ 5,4 milliards d'années, le noyau du Soleil sera devenu suffisamment chaud pour engendrer la fusion de l'hydrogène dans ses couches supérieures[92]. Finalement, après des milliers de milliards d'années supplémentaires, le Soleil cessera complètement de briller, devenant une naine noire[106]. À ce stade, sa luminosité augmentera encore, pour atteindre 2 090 fois sa luminosité actuelle, et il refroidira jusqu'à environ 3 500 K[92]. L'eau fut probablement apportée par les protoplanètes et les petits planétésimaux lancés hors de la ceinture d'astéroïdes par Jupiter[45]. La planète dispersait la majorité de ces petits corpuscules de glace vers l'intérieur, tandis qu'elle se déplaçait vers l'extérieur. De tels entre-chocs continuent de se produire, comme l'illustre la collision de la comète Shoemaker-Levy 9 avec Jupiter en juillet 1994, ou l'événement de la Toungouska le 30 juin 1908. Les scientifiques estiment que le Système solaire est vieux de 4,6 milliards d'années. Finalement, le Système solaire externe est (quasi-)stable en cela qu'aucune de ses planètes n'entrera en collision avec une autre ou ne sera éjectée du Système solaire dans les prochains milliards d'années[77]. Même ainsi, le Système solaire continuera à évoluer. Dans la plupart des cas, la force de marée causés par l'objet primaire rend un tel système instable. Si les planètes étaient des fluides idéaux, sans frottement, le renflement de marée serait centré sous le satellite, et aucun transfert d'énergie n'aurait lieu. Certains furent même éjectés hors de l'influence gravitationnelle solaire. Cette origine est indiquée par l'importante taille des lunes et leur proximité à leur planète. Ce dernier réchauffera la planète jusqu'à ce qu'elle atteigne les conditions comparables à celles de la Terre aujourd'hui, offrant potentiellement un nouvel îlot possible pour la vie[94].