Bookmark the permalink. Il a ainsi observé des embryons de poussins à divers stades de leur développement, après une couvée de trois jours, de dix jours ou de vingt jours —synthétisant des observations qui ont été nombreuses et continues[104]. in-8o brochés en très bon état. Le titre Métaphysique n'est pas d'Aristote lui-même, mais a été accollé par le bibliothécaire Andronicos de Rhodes, qui a rassemblé et organisé les livres. Ce mouvement prend son essor dès 1100 dans diverses villes d'Espagne, notamment à Tolède, où se développe une importante école de traducteurs avec Gérard de Crémone et Michael Scot[329]. Home Groups Talk More Zeitgeist. Le syllogisme repose sur deux prémisses, une majeure et une mineure, desquelles on peut tirer une conclusion nécessaire. Si donc il nous est permis de dire ici, comme dans le proverbe : « Quel archer serait assez maladroit pour ne pas mettre sa flèche dans une porte ? Le phénomène de catharsis, ou d'épuration des passions, lié à la tragédie, a fait l'objet d'interprétations diverses. Be the first. Aristote (384-322 avant notre ère) est un philosophe grec de l'Antiquité.Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu. « La contemplation émerveillée d’Aristote devant l’ordre immuable des astres, intensifiée au point de devenir intuition religieuse de Dieu »[158], s’inscrit dans la droite ligne de Platon[159] et n’est pas sans annoncer l’émerveillement de Kant[160],[n 11]. Ce titre de « maître » a été repris plus tard par des philosophes occidentaux influencés par la philosophie islamique[326] tel Dante. Le bonheur politique et pratique n'est bonheur aux yeux d'Aristote que de façon secondaire »[48]. Par ailleurs, dans la pensée d'Aristote, la nature est dotée d'un principe d'économie, ce qu'il traduit par son célèbre précepte : « La nature ne fait rien en vain ni rien de superflu »[118]. Une personne intempérante ne suit pas la raison mais les émotions. Alors que l’épistèmè est la science des vérités éternelles, la technè (l'art, la technique) est consacrée au contingent et traite de ce que l'homme crée. Ainsi, un homme courageux ne doit être ni téméraire, ni couard. À chacune des trois fonctions de l'âme correspond une faculté. Aristote est de petite taille, trapu, avec des jambes grêles et de petits yeux enfoncés. Il s'agit là de quelque chose de divin : « Ce n'est pas en tant qu'homme qu'on vivra de cette façon, mais en fonction de l'élément divin qui est présent en nous »[198],[199]. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. File usage on other wikis. La science démonstrative « part de définitions universelles pour arriver à des conclusions également universelles ». Digitalisat der Bayerischen Staatsbibliothek: La Métaphysique d'Aristote (1840) La philosophie pense la totalité. De sorte qu'on parle parfois d'une « orientation onto-théologique » de la philosophie première[145]. Toutefois, Aristote, à la différence de Platon, ne croit pas que « l'étude des sciences et de la métaphysique soit un prérequis à une pleine compréhension de notre bien »[190]. Or, étant donné que, dans tout ce qui est, une telle gradation de choses plus ou moins parfaites se manifeste, il existe donc un être à la supériorité et à la perfection absolue, et cet être peut bien être Dieu[154] ». 18 exemplaires du buste d'Aristote sont conservés, ainsi que des pâtes de verre avec le visage de profil. Toutefois, cette théologie négative, qui influencera les néo-platoniciens, n'est pas assumée par Aristote. Malgré tout, pour lui, la science de l'être en tant qu'être est surtout centrée sur la substance[170]. Celle-ci se renforce par l'habitude : « C’est en nous abstenant des plaisirs que nous devenons modérés, et une fois que nous le sommes devenus, c’est alors que nous sommes le plus capables de pratiquer cette abstention »[208]. Métaphysique, XI, 5, 1062 b 3. Une partie porte sur l'étude du lait et du sperme, ainsi que sur la différenciation des sexes. « En toute chose, enfin il faut surtout se tenir en garde contre ce qui est agréable et contre le plaisir, car en cette matière nous ne jugeons pas avec impartialité »[207]. Dewey soutient être celui qui est allé le plus loin dans la nouveauté face à Aristote. Remarquant qu'« aucun animal n'a à la fois des défenses et des cornes » et qu'« un animal à un seul sabot et deux cornes n'a jamais été observé », Aristote en conclut que la nature ne donne que ce qui est nécessaire. Exposée dans un ouvrage intitulé Organon, elle repose sur deux concepts centraux : le syllogisme, qui marquera fortement la scolastique, et les catégories. Puis il élargit ce dernier groupe pour y inclure les cétacés, le phoque, les singes et, dans une certaine mesure, l'homme, constituant ainsi la grande classe des mammifères[106]. Les plantes ont seulement une âme animée d'une fonction végétative, celle des animaux possède à la fois une fonction végétative et sensitive, celle des hommes est dotée en plus d'une fonction intellectuelle. Aristote définit les règles de la rhétorique non seulement dans la Rhétorique mais aussi aux livres V et VI de l'Organon. Il est également possible d'entendre le terme comme signifiant que l'objet des textes est hiérarchiquement au-dessus de la physique[144]. Il distingue trois types d'amitié : l'amitié utile (on se rend des services) ; l'amitié fondée sur le plaisir (on est heureux par exemple de jouer aux cartes avec quelqu'un) et l'amitié véritable où on « aime l'autre pour lui-même »[240]. Kant transforme également plusieurs concepts aristotéliciens. Malheureusement, nos désirs ne mènent pas forcément au bien, mais peuvent conduire à favoriser la satisfaction immédiate, la dispersion : nous désirons une chose parce qu'elle nous semble bonne, plutôt qu'elle ne nous semble bonne parce que nous la désirons »[210],[211]. Le terme « métaphysique » lui a été attribué au Ier siècle parce que les écrits qui le composent étaient classés « après la Physique » dans la bibliothèque d'Alexandrie. Enfin, Straton de Lampsaque, qui succède à Théophraste, semble s'être « détourné de bien des aspects de l'enseignement de son fondateur, et notamment de son enseignement politique »[309]. L’examen de certains des arguments d’Aristote à partir de la ligne 1007b18 mettra en évidence différentes formulations du principe de Mais il n'est pas possible non plus qu'il y ait aucun intermédiaire entre des énoncés contradictoires : il faut nécessairement ou affirmer, ou nier un seul prédicat, quel qu'il soit, d'un seul sujet. Ce portrait est très proche de celui d'Euripide, qu'Aristote admire beaucoup, composé vers 330-320 avant notre ère. Dans l’Éthique à Nicomaque, il différencie la justice distributive (διανεμητικός / dianemetikos) qui traite de la façon dont les honneurs, les biens et autres doivent être répartis, et de la justice corrective (διορθωτικός / diorthotikos). Aristote. Les ouvrages sont traditionnellement abrégés par les initiales de leurs titres latins : ainsi P.N. Cette spéculation scientifique n’exclut cependant pas l'expérience personnelle de l’intuition intime de Dieu[155],[156], en particulier dans la piété avec laquelle Aristote évoque la divinité du cosmos[157]. Il a travaillé sur presque tous les champs du savoir humain connus de son temps et a contribué à en ouvrir plusieurs autres. Il fait au législateur « un devoir strict de légiférer sur l'éducation »[244] et estime que « l'éducation des enfants doit être un des objets principaux des soins du législateur »[245]. La vie d'Aristote n’est connue que dans ses grandes lignes[3],[4],[5]. La dernière modification de cette page a été faite le 31 janvier 2021 à 21:25. Il ne faut pas confondre richesse et bonheur : « Quant à la vie de l’homme d’affaires, c’est une vie de contrainte, et la richesse n’est évidemment pas le bien que nous cherchons : c’est seulement une chose utile, un moyen en vue d’une autre chose »[200]. De sorte qu'Aristote postule que l'univers dépend d'un mouvement éternel, celui des sphères célestes qui, lui-même, dépend d'un moteur éternellement agissant[129]. Sa métaphysique, quant à elle, est surtout diffusée dans les universités protestantes. L'agriculture, la construction de bateaux, la médecine, la musique, le théâtre, la danse, la rhétorique[56] ressortissent à la science productive. You can create as many pages like this one or sub-pages as you like and manage all of your content inside of WordPress. Pour Aristote, le bien suprême a trois caractéristiques[193] : il est désirable par lui-même ; il n'est pas désirable pour la recherche d'autres biens ; les autres biens sont désirables à la seule fin de l'atteindre. Dans les années 1960-1970, certains chercheurs se sont penchés sur les traductions en arabe de lettres qu'Aristote aurait écrites à Alexandre le Grand. Ces dernières ne peuvent être rapportées à notre volonté et on ne peut par conséquent nous en rendre responsables. Pour Aristote, « c'est en percevant le mouvement que nous percevons le sens » (Phys., IV, 11, 219 a 3). Mais, en procédant ainsi, il se trouve confronté au problème de l'universel. À la fonction végétative que l'on rencontre chez tous les vivants, correspond la faculté de nutrition car la nourriture en tant que telle est nécessairement liée aux êtres vivants ; à la fonction sensible correspond la perception ; à la fonction intellectuelle correspond l'esprit ou la raison (νοῦς, noûs) c'est-à-dire « la part de l'âme grâce à laquelle nous connaissons et comprenons » (De l’âme, III 4, 429 a 99-10)[84],[85]. Aristote considère l'éthique comme un champ autonome qui ne requiert aucune expertise dans d'autres champs[192]. Pour qu'une prédication soit essentielle, il ne suffit pas qu'elle soit vraie, il faut aussi qu'elle apporte une précision. Aristote a abordé les questions éthiques dans deux ouvrages, l’Éthique à Eudème et l’Éthique à Nicomaque. Jean Philopon est connu également pour la critique de la notion d'éternité du monde d'Aristote[315]. Dans le Traité du ciel et Météorologiques, Aristote démontre que la Terre est sphérique et qu'il est absurde de la présenter comme un disque plat. La science pratique tournée vers l'action (praxis) est le domaine de la politique et de l'éthique. En toute chose, en effet, on a peine à trouver le moyen », « En toute chose, enfin il faut surtout se tenir en garde contre ce qui est agréable et contre le plaisir, car en cette matière nous ne jugeons pas avec impartialité », « C’est en nous abstenant des plaisirs que nous devenons modérés, et une fois que nous le sommes devenus, c’est alors que nous sommes le plus capables de pratiquer cette abstention », « Il y a dans l’âme trois facteurs prédominants qui déterminent l’action et la vérité : sensation, intellect et désir, « De même que l’enfant doit vivre en se conformant aux prescriptions de son gouverneur, ainsi la partie concupiscible de l’âme doit-elle se conformer à la raison », « Il existe trois facteurs qui entraînent nos choix, et trois facteurs nos répulsions : le beau, l’utile, le plaisant et leurs contraires, le laid, le dommageable et le pénible », « Nous délibérons non pas sur les fins elles-mêmes, mais sur les moyens d'atteindre les fins », « Le choix n'est pas chose commune à l'homme et aux êtres dépourvus de raison, à la différence de ce qui a lieu pour la, « Aristote n'use pas encore des notions de, « d'une scission à l'intérieur de la raison, et la reconnaissance de cette scission comme condition d'un nouvel intellectualisme critique », « à connaître le particulier et le contingent, qui sont pourtant le domaine propre de l'action », « la distance infinie entre l'efficace réelle du moyen et la réalisation de la fin », « À la fois homme de pensée et d'action, héritier en cela des héros de la tradition, le, « La vertu morale, en effet, assure la rectitude du but que nous poursuivons, et la prudence celle des moyens pour parvenir à ce but », « L'État le plus parfait est évidemment celui où chaque citoyen, quel qu'il soit, peut, grâce aux lois, pratiquer le mieux la vertu, et s'assurer le plus de bonheur », « Sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens », « L'amitié semble aussi constituer le lien des cités, et les législateurs paraissent y attacher un plus grand prix qu'à la justice même : en effet, la concorde, qui paraît bien être un sentiment voisin de l'amitié, est ce que recherchent avant tout les législateurs, alors que l'esprit de faction, qui est son ennemie, est ce qu'ils pourchassent avec le plus d'énergie », « un devoir strict de légiférer sur l'éducation », « l'éducation des enfants doit être un des objets principaux des soins du législateur », « de ramener à la communauté et à l'unité l'État, qui est multiple », « l'éducation doit être nécessairement une et identique pour tous ses membres », « l'éducation des enfants et des femmes doit être en harmonie avec l'organisation politique », « deux époques distinctes, depuis sept ans jusqu'à la puberté, et depuis la puberté jusqu'à vingt-et-un ans », « compris que l'éducation était non seulement un problème politique, mais peut-être le plus important », « l'existence d'une véritable instruction publique assumée par l'État demeurait une originalité des cités aristocratiques (Sparte, Crète) », « la nature, qui ne fait rien en vain, les a dotés du langage, ce qui les rend capables de partager des concepts moraux tels que la justice », « Le trait éminemment distinctif du vrai citoyen, c’est la jouissance des fonctions de juge et de magistrat », « les gens de fortune trop médiocre pour vivre sans travailler », « la constitution étant définie par l'organisation des différentes magistratures, « Mais si les artisans et les laboureurs sont exclus du gouvernement de la cité, comment pourront-ils avoir quelque attachement pour elle, « toutes les prétentions (à gouverner) formulées au nom d'un autre critère (richesse, naissance, liberté) sont, comme telles, disqualifiées et renvoyées dos à dos », « partisan de l'aristocratie, de la démocratie ou d'un « gouvernement des classes moyennes », « dans chaque situation concrète il y a une et une seule forme constitutionnelle qui soit excellente », « Chacun doit recevoir proportionnellement à son excellence », « telle loi juste dans une constitution serait injuste dans une autre, parce qu'en contradiction avec l'esprit de cette constitution. La vérification e-mail a échoué, veuillez réessayer. Aristote est malgré tout commenté par la tradition néoplatonicienne et intégré à cette philosophie, qui tente une synthèse entre Platon, Aristote et des courants spirituels venus d'Orient. Par exemple, dans certains cas, une grosse colère sera nécessaire alors que dans une autre circonstance un très petit niveau de colère sera requis[226]. Aussi rejette-t-il le système préconisé par Hippodamos de Milet parce qu'il exclut du pouvoir les deux classes laborieuses : « Mais si les artisans et les laboureurs sont exclus du gouvernement de la cité, comment pourront-ils avoir quelque attachement pour elle[258] ? Aristote a une vision hiérarchisée de la société : il classe l'homme libre au-dessus des autres êtres humains tels l'esclave, l'enfant, la femme. Il n’y avait à ce jour que deux traductions disponibles de la Métaphysique d’Aristote en français. Une forme supérieure de bonheur est celui que donne l'estime de la société, car « on cherche à être honoré par les hommes sensés et auprès de ceux dont on est connu, et on veut l’être pour son excellence »[196]. La vertu ne peut pas être simple bonne intention, elle doit être aussi action et réalisation. Cet article ou cette section doit être recyclé. Il divise le globe en cinq zones climatiques correspondant à l'inclinaison des rayons du soleil[n 10] : deux zones polaires, deux zones tempérées habitables de chaque côté de l'équateur et une zone centrale à l'équateur rendue inhabitable en raison de la forte chaleur qui y règne. Le calife Al-Mansur, qui règne de 754 à 775, et surtout son successeur Al-Ma’mūn, qui règne de 786 à 833, se dédient à intégrer le savoir grec à la culture arabe et envoient des émissaires à Byzance et dans les grandes villes du monde à la recherche de manuscrits d'Aristote[319]. Le rôle du poète, au sens aristotélicien, c'est-à-dire de l'écrivain, n'est pas tant d'écrire des vers que de représenter une réalité, des actions ; c'est le thème de la mimêsis[290]. Aristote veut que l'éducation comprenne nécessairement « deux époques distinctes, depuis sept ans jusqu'à la puberté, et depuis la puberté jusqu'à vingt-et-un ans »[245]. Le premier est rattaché à la période antérieure à la fondation du Lycée, entre les années 348 à 355, et présente un premier état de sa pensée sur le sujet, dans un exposé simple et accessible, dont des morceaux seront repris plus tard dans l’Éthique à Nicomaque[189]. Ce dernier type d'amitié est en lui-même une vertu qui participe du bien commun. Pour qu'il y ait changement, il faut qu'il y ait une potentialité, c'est-à-dire que la fin inscrite dans l'essence n'ait pas été atteinte. Dans l’Éthique à Nicomaque, Aristote soutient que la science politique est la science la plus importante de la cité, celle qui doit être étudiée en premier par les citoyens, avant même la science militaire, la gestion de la maison (qui deviendra bien plus tard avec Adam Smith, l'économie), et la rhétorique[233]. Jean Philopon est le premier chrétien grec à avoir commenté en profondeur Aristote au VIe siècle ; il est suivi, au début du VIIe siècle, par Étienne d'Alexandrie[314]. La Métaphysique – Aristote. -N.S.F. Cette accusation est basée sur le fait qu'Aristote donne aux hommes un rôle actif dans la procréation et, qu'en politique, il fait la part belle aux hommes[358]. De même, ils refusent d'utiliser le mot Dasein et lui préfèrent les termes aristotéliciens de praxis et de phronesis. Aristote ne se contente pas de décrire les aspects physiologiques, mais s'intéresse aussi à la psychologie animale, montrant que « la conduite et le genre de vie des animaux diffèrent selon leur caractère et leur mode d'alimentation, et que dans la plupart d'entre eux se trouvent les traces d'une véritable vie psychologique analogue à celle de l'homme, mais d'une diversité d'aspects bien moins marquée »[101]. Ce qu'on appelle « science productive » relève de la technè et de la production (poïesis) ; la science pratique relève de la praxis (action) et de l’épistèmè (science) en ce qu'elle cherche également des inférences stables à l'intérieur d'une science[54]. Ce mode de raisonnement pose la question de la régression à l'infini qui survient, par exemple, quand un enfant nous demande pourquoi telle chose fonctionne comme cela, et qu'une fois la réponse donnée, il nous interroge sur le pourquoi de la prémisse de notre réponse. En Orient, les scribes grecs chrétiens ont joué un rôle important dans la préservation de l'œuvre d'Aristote en la commentant et en la recopiant (l'imprimerie n'existait pas alors). Pour Atoll Fitzgibbons[283], Adam Smith a eu pour projet de remplacer la philosophie aristotélicienne qu'il considérait comme un frein à la liberté et à la croissance économique par un système tout aussi vaste mais plus dynamique. », « Deux choses remplissent l’esprit d’un émerveillement et d’un respect toujours renouvelé et toujours croissant, plus on y réfléchit, le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi. Au XXe siècle Heidegger fait également retour à Aristote. En effet, Henri Aristippe, Albert le Grand et Guillaume de Moerbeke, un proche de saint Thomas d'Aquin, traduisent à partir du grec ancien[n 22].